Sortir de la violence des quartiers. Lamence Madzou
Un livre vient de paraître qui traite de la violence des quartiers et des banlieues dites difficiles :
"J'étais un chef de gang" de Lamence Madzou, Paris, La Découverte, 2008
J'ai trouvé un bon article de Sylvain Besson sur le sujet dans Le temps intitulé
Il raconte comment dans les années 80 après une petite enfance heureuse, il prend conscience du rejet par la société française des arabes, des noirs, de ceux qui avaient été colonisés et qui rêvaient de faire partie intégrante de cette société française. Cette prise de conscience est celle d'une génération d'adolescents et de jeunes adultes qui refusent les insultes et les mauvais traitements dont ont souffert leurs parents. Il raconte aussi comment les membres des groupes se soutenaient contre cette xénophobie, ce racisme. Il raconte aussi comment ces groupes se sont peu à peu transformés pour devenir des bandes rivales qui se combattent les armes à la main. Il raconte encore comment la seule façon de survivre pour trouver de l'argent pour vivre quand tous les emplois sont fermés, c'est de trafiquer de la drogue. Après des années terribles, prison et expulsion, il a réussi à s'en sortir.
Son analyse montre que ce n'est pas à coup de kärcher et d'expulsion que les difficultés seront résolues. Les "jeunes des banlieues" et d'ailleurs tous les jeunes, ont besoin d'éducation, de projets pour un avenir, un métier. C'est seulement comme ça que la vie peut être envisagée positivement.
Est-ce que c'est ce que enesse propose?
Non, il continue et accentue le problème.
"J'étais un chef de gang" de Lamence Madzou, Paris, La Découverte, 2008
J'ai trouvé un bon article de Sylvain Besson sur le sujet dans Le temps intitulé
Il raconte comment dans les années 80 après une petite enfance heureuse, il prend conscience du rejet par la société française des arabes, des noirs, de ceux qui avaient été colonisés et qui rêvaient de faire partie intégrante de cette société française. Cette prise de conscience est celle d'une génération d'adolescents et de jeunes adultes qui refusent les insultes et les mauvais traitements dont ont souffert leurs parents. Il raconte aussi comment les membres des groupes se soutenaient contre cette xénophobie, ce racisme. Il raconte aussi comment ces groupes se sont peu à peu transformés pour devenir des bandes rivales qui se combattent les armes à la main. Il raconte encore comment la seule façon de survivre pour trouver de l'argent pour vivre quand tous les emplois sont fermés, c'est de trafiquer de la drogue. Après des années terribles, prison et expulsion, il a réussi à s'en sortir.
Son analyse montre que ce n'est pas à coup de kärcher et d'expulsion que les difficultés seront résolues. Les "jeunes des banlieues" et d'ailleurs tous les jeunes, ont besoin d'éducation, de projets pour un avenir, un métier. C'est seulement comme ça que la vie peut être envisagée positivement.
Est-ce que c'est ce que enesse propose?
Non, il continue et accentue le problème.