Continuerons-nous à dormir ? Texte d'Anne-Marie Garat
Je viens de lire le texte d'Anne-Marie Garat, intitulé "Le coup de colère d'Anne-Marie Garat" publié sur Télérama le 2 décembre 2008 dans le blog de Martine Laval.
http://www.telerama.fr/livre/coup-de-colere-de-anne-marie-garat,36525.php
Quelle force dans le texte!
Elle parle des enfants et de la police dans les écoles, des journalistes qui se musèlent, des réfugiés et sans-papiers.
Quelques extraits :
"le pire s’est installé, insidieux, dans le paysage, banalisé par l'apathie ou l’incrédulité des uns, la bénédiction des autres."
"Ces faits sont-ils vraiment divers, ou bien signent-ils un état de fait ? En réalité, un état de droite. Extrême. Dire que Le Pen nous faisait peur…"
"Cela rampe, s’insinue et s’impose, cela s’installe : ma foi, jour après jour, cela devient tout naturel. Normal : c’est, d’ores et déjà, le lot quotidien d’une France défigurée, demain matin effarée de sa nudité, livrée aux menées d’une dictature qui ne dit pas son nom. Ah ! le gros mot ! N’exagérons pas, s’offusquent les mal réveillés."
Le texte date de décembre dernier. Depuis, les exemples se multiplient et la tendance s'accentue.
Anne-Marie Garat est écrivain, auteur de nombreux romans, elle a publié en 2008, L'enfant des ténèbres, où elle situe son roman dans les années 1930 et y étudie la montée des dictatures totalitaires.
Elle écrit aussi dans une chronique sur son site http://www.anne-marie-garat.com
intitulée "L'illusion comique finit en tragédie" du 24 avril 2007
"Plaie purulente de la démocratie, la démagogie gangrène le rêve. Elle avilit et dégrade l’esprit en grimace hideuse : tout est possible, promet le démagogue. Quelle foule sommes-nous pour avoir élu Nicolas Sarkozy ?"
Quelle lucidité!
A lire et à méditer.
Et à faire connaître.
http://www.telerama.fr/livre/coup-de-colere-de-anne-marie-garat,36525.php
Quelle force dans le texte!
Elle parle des enfants et de la police dans les écoles, des journalistes qui se musèlent, des réfugiés et sans-papiers.
Quelques extraits :
"le pire s’est installé, insidieux, dans le paysage, banalisé par l'apathie ou l’incrédulité des uns, la bénédiction des autres."
"Ces faits sont-ils vraiment divers, ou bien signent-ils un état de fait ? En réalité, un état de droite. Extrême. Dire que Le Pen nous faisait peur…"
"Cela rampe, s’insinue et s’impose, cela s’installe : ma foi, jour après jour, cela devient tout naturel. Normal : c’est, d’ores et déjà, le lot quotidien d’une France défigurée, demain matin effarée de sa nudité, livrée aux menées d’une dictature qui ne dit pas son nom. Ah ! le gros mot ! N’exagérons pas, s’offusquent les mal réveillés."
Le texte date de décembre dernier. Depuis, les exemples se multiplient et la tendance s'accentue.
Anne-Marie Garat est écrivain, auteur de nombreux romans, elle a publié en 2008, L'enfant des ténèbres, où elle situe son roman dans les années 1930 et y étudie la montée des dictatures totalitaires.
Elle écrit aussi dans une chronique sur son site http://www.anne-marie-garat.com
intitulée "L'illusion comique finit en tragédie" du 24 avril 2007
"Plaie purulente de la démocratie, la démagogie gangrène le rêve. Elle avilit et dégrade l’esprit en grimace hideuse : tout est possible, promet le démagogue. Quelle foule sommes-nous pour avoir élu Nicolas Sarkozy ?"
Quelle lucidité!
A lire et à méditer.
Et à faire connaître.